La justice donne raison aux riverains - Entre le pont de Sous-Terre et la pointe de la Jonction à Genève - Stop à une baignade trop attractive le long du Rhône

Sauvegarde Genève • 14 juillet 2018
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La justice annule les autorisations de construire demandées par la la Ville et le Canton concernant le projet entre le pont de Sous-Terre et la pointe de la Jonction à Genève


Stop à une baignade trop attractive le long du Rhône


Il faut le dire. Encore une mauvaise planification et un manque de vision d'ensemble.
Cela devient un thème récurrent dans la presque totalité des projets d'aménagement à Genève.

Et on "nage" en pleine contradiction au sujet de la sécurité de ces lieux de baignade. On le sait depuis longtemps que ces lieux sont dangereux, alors pourquoi y construire des pontons favorisant la baignade ? 

Combien de noyades faudra-t-il pour enfin reconnaître l'évidence ?

Sans mentionner, l'impact environnemental qui devrait, dans tous les cas, être mesuré avec beaucoup plus d'attention. 

Genève est un très mauvais élève en la matière. Et quel gaspillage d'argent public !

 

Pointe de la Jonction - Baignade sur le Rhône


 

Le Tribunal administratif de première instance a donné raison aux riverains dans un arrêt qui remonte au 21 juin, estimant que les zones concernées sont protégées et "doivent être considérées comme inconstructibles". Les plaintes des riverains quant aux nuisances générées par la forte affluence du site ont également été reconnues.
 

Extrait de 20 Minutes du 13 juillet

http://www.20min.ch/ro/news/geneve/story/Encore-un-coup-de-frein-pour-l…


"Planification nécessaire

Le Tribunal administratif de première instance (TAPI) a donné raison aux recourants qui s'étaient déjà opposés en 2014 avec succès à la mise en place d'infrastructures dans cette zone appréciée des baigneurs et autres pique-niqueurs. Dans son arrêt, la justice relève que les autorités n'ont que peu modifié le projet contesté, se contentant d'en réduire le périmètre. Dès lors, le TAPI a considéré que les arguments qui avaient valu l'annulation en 2014 étaient encore valables.

La justice a estimé que le projet des autorités s'inscrit dans un «processus général d'aménagement des rives du Rhône». Elle base essentiellement sa décision sur l'absence de planification, nécessaire dans cette zone particulière en termes d'inondations et de préservation écologique. Entre les lignes, on comprend que l'Etat a interprété diverses lois et réglementations de manière souple afin de s'éviter de longues procédures. «Compte tenu des incidences d'un tel projet sur l'environnement et la planification locale, une procédure préalable de planification est nécessaire», conclut le tribunal.

Planification globale exigée

Les plaintes des riverains quant aux nuisances générées par la forte affluence du site sont également reconnues. Le TAPI juge que les aménagements prévus «rendront les lieux plus attractifs et seront susceptibles d'augmenter (...) les nuisances pour les habitants du quartier».

Les opposants ont donc obtenu gain de cause sur toute la ligne. L'un d'entre eux estime qu'il appartient désormais aux autorités d'intégrer tout aménagement à la pointe de la Jonction «dans une démarche de planification à grande échelle qui proposera une solution globale pour tout le secteur jusqu'au pont Sous-Terre en tenant compte de tous les intérêts en présence». "

 

La contradiction

Baignade du Rhône

https://www.ge.ch/dossier/baignade-du-rhone/zone-baignade-conseillee

 

Autres sources : 

https://www.rts.ch/info/regions/geneve/9714394-la-justice-genevoise-ref…

https://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/La-justice-dit-stop-a-un-Rhone…